La Phyto épuration
« La phytoépuration est un ensemble de techniques mettant à profit des processus naturels d’une combinaison végétaux, sol ,micro organismes dans un écosystème créé artificiellement pour le traitement des eaux usées »
La phytoépuration permet un traitement naturel des eaux usées .
Le principe est de créer des bassins « tampons » durant lesquels les eaux usées vont transiter, avant d'être rejetées dans le milieu naturel. Les phénomènes d'auto-épuration des eaux se font ainsi dans ces bassins, de grande surface, plutôt que dans le milieu naturel (lac, rivière) qui est ainsi préservé des conséquences néfastes de l'auto-épuration (la dégradation de la matière organique par les micro-organismes aérobies, entraîne une chute du taux d’oxygène dissous, ce qui a pour conséquence d'asphyxier la macrofaune et la microflore aquatique).
Le PANI Project à été créé pour assainir les eaux usées du village, chargées en lessives et savons (azote et phosphore).sur ce projet,le premier bassin est un bassin à micro-organismes, où est dégradée la matière organique contenue dans les eaux usées. L'eau transite ensuite dans des bassins moins profonds, rempli d'un agent filtrant (gravier, sable...), dont le but est le traitement de l'azote (généralement transformé en nitrates lors de la dégradation de la matière organique par les micro-organismes) et du phosphore. La photosynthèse favorise le développement de microphytes (plantes microscopiques: planctons, algues) qui consomment de l'azote et du phosphore.
On optimise le fonctionnement d'une lagune en la plantant de macrophytes ( plantes visible à l'oeil nu: iris, roseaux, joncs...). Ces derniers assurent une oxygénation complémentaire des sédiments, et absorbent une partie des éléments minéraux issus de la dégradation de la matière organique pour leur croissance.
Un peu d’histoire!
Le terme « phytoépuration » n’est utilisé que depuis très peu de temps. Il est en effet le résultat de la diversification des techniques de « marais artificiels », systèmes plantés d’espèces aquatiques pour le traitement des eaux usées.
On doit rendre hommage à la chercheuse allemande Dr. Käthe Seidel pour l’émergence des techniques de marais artificiels dans les années 1950-1960. Avant elle, les experts croyaient que les plantes aquatiques ne pouvaient pas vivre dans les eaux polluées, ainsi la capacité des plantes pour éliminer des substances toxiques dans les eaux usées n’a pas été révélée. A cette époque, les ingénieurs éradiquaient systématiquement les plantes apparues dans les sites de traitement. Grâce aux travaux de Dr. Seidel, la capacité d’autoépuration des écosystèmes naturels tels que les zones humides a commencé à être reconnue.
Inspirés de ce phénomène naturel, des marais artificiels destinés à l’épuration des eaux usées ont été construits, tout en mettant en avant les processus naturels d’autoépuration. L’idée était alors de ne plus considérer nos rejets comme des déchets à éliminer, mais comme une ressource valorisable pour l’écosystème. Le traitement des eaux usées par marais artificiels a commencé à prendre de l’ampleur à partir des travaux du Dr Käthe Seidel dans les années 1950-1960 en Allemagne. Le premier marais artificiel fonctionnel (22,5 ha) a été installé à Othfresen en Allemagne en 1972, d’autres ont suivi en Europe et en Amérique du Nord. Apparu en France dans les années 1980, le traitement des eaux usées par les marais artificiels a vu son développement s’accélérer depuis une quinzaine d’années.
La phytoépuration permet un traitement naturel des eaux usées .
Le principe est de créer des bassins « tampons » durant lesquels les eaux usées vont transiter, avant d'être rejetées dans le milieu naturel. Les phénomènes d'auto-épuration des eaux se font ainsi dans ces bassins, de grande surface, plutôt que dans le milieu naturel (lac, rivière) qui est ainsi préservé des conséquences néfastes de l'auto-épuration (la dégradation de la matière organique par les micro-organismes aérobies, entraîne une chute du taux d’oxygène dissous, ce qui a pour conséquence d'asphyxier la macrofaune et la microflore aquatique).
Le PANI Project à été créé pour assainir les eaux usées du village, chargées en lessives et savons (azote et phosphore).sur ce projet,le premier bassin est un bassin à micro-organismes, où est dégradée la matière organique contenue dans les eaux usées. L'eau transite ensuite dans des bassins moins profonds, rempli d'un agent filtrant (gravier, sable...), dont le but est le traitement de l'azote (généralement transformé en nitrates lors de la dégradation de la matière organique par les micro-organismes) et du phosphore. La photosynthèse favorise le développement de microphytes (plantes microscopiques: planctons, algues) qui consomment de l'azote et du phosphore.
On optimise le fonctionnement d'une lagune en la plantant de macrophytes ( plantes visible à l'oeil nu: iris, roseaux, joncs...). Ces derniers assurent une oxygénation complémentaire des sédiments, et absorbent une partie des éléments minéraux issus de la dégradation de la matière organique pour leur croissance.
Un peu d’histoire!
Le terme « phytoépuration » n’est utilisé que depuis très peu de temps. Il est en effet le résultat de la diversification des techniques de « marais artificiels », systèmes plantés d’espèces aquatiques pour le traitement des eaux usées.
On doit rendre hommage à la chercheuse allemande Dr. Käthe Seidel pour l’émergence des techniques de marais artificiels dans les années 1950-1960. Avant elle, les experts croyaient que les plantes aquatiques ne pouvaient pas vivre dans les eaux polluées, ainsi la capacité des plantes pour éliminer des substances toxiques dans les eaux usées n’a pas été révélée. A cette époque, les ingénieurs éradiquaient systématiquement les plantes apparues dans les sites de traitement. Grâce aux travaux de Dr. Seidel, la capacité d’autoépuration des écosystèmes naturels tels que les zones humides a commencé à être reconnue.
Inspirés de ce phénomène naturel, des marais artificiels destinés à l’épuration des eaux usées ont été construits, tout en mettant en avant les processus naturels d’autoépuration. L’idée était alors de ne plus considérer nos rejets comme des déchets à éliminer, mais comme une ressource valorisable pour l’écosystème. Le traitement des eaux usées par marais artificiels a commencé à prendre de l’ampleur à partir des travaux du Dr Käthe Seidel dans les années 1950-1960 en Allemagne. Le premier marais artificiel fonctionnel (22,5 ha) a été installé à Othfresen en Allemagne en 1972, d’autres ont suivi en Europe et en Amérique du Nord. Apparu en France dans les années 1980, le traitement des eaux usées par les marais artificiels a vu son développement s’accélérer depuis une quinzaine d’années.